L’épisode 3 de L’HÉLICO, qui aurait dû avoir lieu en mai 2020, vient d’être reprogrammé les 14 et 15 mai 2022.
Manifestation 100% voilures tournantes de stature européenne, L’HÉLICO 2022 se déroulera sur 2 jours à l’aérodrome du Pontreau de CHOLET (49), comme pour les précédentes éditions.
En 2018, malgré l’introduction de très belles démonstrations, le rassemblement était resté privé comme en 2016.
L’HÉLICO 2022 intégrera cette fois un meeting public d’envergure le dimanche ainsi que stands, expositions et animations tout le week-end.
L’événement regroupe des appareils et équipages de plusieurs nationalités, aussi bien privés que militaires, institutionnels, de constructeurs ou d’opérateurs. Son succès, outre les démonstrations, découle en particulier de l’accueil et de l’ambiance que les organisateurs ont su mettre en place avec une logistique parfaitement orchestrée et des moments d’échanges fortement plébiscités.
L’Héliclub de l’Ouest, organisateur, va tout faire pour atteindre le record de 100 voilures tournantes, sachant que cette fois les autogires sont également conviés. Il est assisté de l’Union Française de l’Hélicoptère, du Groupement Français de l’Hélicoptère et d’Hélimédia.
L’agglomération de Cholet, le département du Maine-et-Loire et la région Pays de Loire sont également parties prenantes et font partie des plus importants partenaires financiers.
Le rassemblement, sur inscription préalable, se déroulera du vendredi soir au dimanche matin avec toute une logistique de mise en place.
Des vols d’essais seront possible le samedi.
Les participants et partenaires suivants ont déjà validé leur présence et intervention au meeting :
L’ALAT avec 2 appareils: un NH90 Caïman et une Gazelle (Interception d’un camion mitrailleuse avec effets pyrotechniques).
L’EALAT avec 1 EC120 NHE (un autre en statique)
La Marine Nationale un NH90 Marine (et une Alouette III en statique ou translation)
La Gendarmerie Nationale avec un H135 en treuillage d’équipe cynophile (un un autre appareil normalement en statique)
La Sécurité Civile avec un H145 (treuillage secouriste ou plongeur)
Babcock avec un H135 SMURH (Intervention sur un accident de véhicule avec pompiers et équipe médicale).
Red Bull avec le BO105 de voltige (un Sycamore également en statique)
SAF Aerogroup avec un H125 (levage de charges élingues de 20 et 100m )
Mont Blanc Hélicoptères avec un H125 (largage d’eau sur simulation d’incendie)
Une Gazelle civile (démo programme ALAT type 1 par le capitaine Julien Tastevin).
Tango bleu en démo solo de Thierry Basset.
Un AW139 civil
Un Bell 505
Deux ULM : un hélico classe 6 et un autogire
Sont aussi partenaires :
Airbus Helicopters, Thales, Rotor & Aircraft (Enstrom EU), Oya Vendée Hélicoptères, Héliberté, le CEFA (Centre Européen de Formation Aéronautique) = Héli Luxembourg, le C2FPA (Centre Français de Formation des Pompiers d’Aéroport), Bell & Ross et Vespieren Assurances
Vont aussi participer:
La Direction Générale de l’Armement (DGA) avec un Super Puma en statique côté public, Air Technology Belgique (Cabri et R44)- Helixis avec son innovant CR4-T à turbine et un R22 remotorisé, tous les 2 classe 6 – Claude Lescure avec deux CL02 (R22 à turbine) – Corentin Lorose (Chaine Youtube LowFuel) avec son Cabri G2 et son R44 – L’Armée de l’Air (Stand)
Des équipementiers (Northwall Innovations, les montres Akrone), des constructeurs et distributeurs d’hélicos ULM, d’autogires et d’E-VTOL
Plusieurs opérateurs et plusieurs dizaines d’appareils privés en provenance de toute l’Europe.
A noter:
Bell & Ross offre 3 belles montres : Une première sera remise au lauréat du trophée de l’Héliclub de l’Ouest: Rêve de Pales. La seconde sera attribuée à une personne particulièrement méritante dans l’organisation de l’Hélico 2022. La troisième ira orner le poigner d’un des pilotes hélico / hélico Ulm / autogyre présents par tirage au sort.
La société horlogère nantaise Akrone offrira aussi une montre de sa gamme “Pilote” par tirage au sort.
Des vols baptême de 6mn seront proposés le dimanche à partir de 11h par la sté Héliberté sur Ecureuil et par la sté Hélicopt’Air sur Robinson R44.
Le site www.helico2022.fr donne toutes les informations pratiques, le programme et permet les inscriptions pour les participants venant pas les airs ou pas.
Pour vous donner envie de venir, si cela était encore nécessaire, vous trouverez ci-après un résumé et un diaporama des 2 premières éditions. (2018 et 2016)
L’HÉLICO 2018
Pour la seconde édition de son rassemblement, l’Héliclub de l’Ouest en a fortement augmenter l’attractivité en invitant différentes entités institutionnelles et militaires françaises et étrangères et en organisant des démonstrations de haut vol. Un meeting publique avait même été initialement prévu avant qu’il ne soit finalement pas autorisé par la sous-préfecture. Qu’à cela ne tienne, le spectacle et le succès fut bien au rendez-vous pendant 3 jours.
Vendredi 1er juin
L’effervescence a commencé à l’aérodrome du Pontreau dès le vendredi avec des arrivées des 4 coins de l’hexagone et de pays limitrophes : Super Puma de l’armée suisse, plusieurs R44, quatre Alouette 2, une gazelle civile, un Tigre et un NH90 du Gamstat de Valence (ALAT), un Bell 505 anglais, l’hélico électrique Volta, un ULM CH77, le simulateur de Giro-Aventures, trois Cabri G2 et un Ecureuil…
La soirée du vendredi a lieu dans un des hangars de l’aérodrome et commence par les discours d’accueil de Philippe Antoine, président de l’Héliclub de l’Ouest et de Thierry Basset, président du GFH suivi d’une projection et présentation historique captivante de Philippe Boulay. Le dîner buffet qui se déroule ensuite est bien animé avec de nombreux échanges, rencontres ou retrouvailles. Il regroupe en tout 130 personnes.
Samedi 2 juin
Plusieurs arrivées ont encore lieu le samedi matin : Un Agusta 109, Un Bell 206, Un Ec120 de l’EALAT de DAX, des R44, une autre Gazelle venant d’Angleterre et déjà présente en 2016, un Schweizer 300 avec ses rampes d’épandage et plus tardivement un R66, également anglais. Le Cabri d’Aix Hélicoptère, affrété par Hélicoptère Guimbal et piloté par Laurent Coulon entreprend des vols d’essais avec de belles autorotations complètes.
Le déjeuner, encore une fois enclin à de beaux moments d’échanges, mobilise cette fois les deux principaux hangars avec 160 convives.
L’après-midi, certains démonstrateurs demandent de pouvoir faire un entrainement et d’autres proposent de faire aussi une démo dès ce samedi. Les prestations sont acceptées et planifiées rapidement avec Jean Pierre et Frédéric, les deux agents AFIS arrangeants et bienveillants. Je prends place à la tour de contrôle pour utiliser le micro afin de commenter les prestations au public déjà en nombre.
Le NH90 du Gamstat de Valence ouvre les festivités avec un ballet parfaitement préparé et maîtrisé. Suit le Cabri de chez Air Technology, basée en Belgique avec Andy Morrhouse aux commandes, puis le Tigre HAD impressionnant avec son canon de 30mm et ses pods latéraux de rockets et missiles. Entre ensuite en action le prototype 100% électrique « Volta » construit la société Aquinéa avec l’aide de l’ENAC. Sa démo, autorisée seulement près du sol et à faible vitesse se déroule très bien et dure 5 mn.
L’appareil suivant est le tout nouveau Bell 505. Suit ensuite un autre équipage militaire, parfaitement rodé lui aussi aux meetings : l’EC120 « Calliope » de l’Ecole de l’ALAT de Dax. Un R44 bleu, piloté par Corentin Larose vient ensuite essayer un exercice de précision : placer une tige de 50cm fixée sur le cadre de sa porte dans 2 petits anneaux de 5cm posés sur un trépied.
Vient alors la belle démonstration d’héliportage de l’Ecureuil B3e bleu et blanc de Airtelis piloté par Pierre-Yves Denis. L’appareil va enlever un par un quatre bigbags pour aller les déposer au milieu de la piste avec beaucoup de précision et en changeant à chaque fois d’approche. Il refera tout en sens inverse vers la benne avant de se faire décrocher son élingue devant le public en stationnaire à 2m sol.
Le rotor du B3 n’est pas encore arrêté qu’apparait à grande vitesse déboulant du nord le Super Puma de l’armée suisse. Belle entrée en matière du gros biturbine de classe 9 tonnes qui était parti discrètement 10 minutes plus tôt et entreprend aussitôt l’enchaînement de son programme impressionnant !
C’est la patrouille Tango Bleu qui clôture l’après-midi. Bien connu des meetings européens, les 2 R22 effectuent en musique une véritable chorégraphie remarquable et très appréciée.
En fin de journée, tous les participants montent dans les cars pour le parc du Puy du Fou où un apéritif et les discours de Laurent Albert, le directeur, et de Philippe Antoine les attendent. C’est l’occasion de beaux échanges entre les équipages privés, militaires ou professionnels, tout le monde étant en civil. Suit le repas dans le grand restaurant, entièrement refait, avec un spectacle haut en couleur. A 22h30, tout le monde se dirige vers les immenses gradins de la Cinéscénie pour un spectacle comme toujours féérique de près de 2 heures.
Dimanche 3 juin
Vers 10h30, Philippe Antoine et Thierry Basset accueillent le Général Daniel Leimbacher, ancien commandant des Forces Aériennes de Gendarmerie, accompagné du Colonel Sillon, Commandant national actuel des FAG, du lieutenant-colonel De Rosnay, Commandant le GFAG de l’ouest basé à Rennes et du colonel Bloy, Chef d’état-major du CFAGN. Ils sont rejoints par Dominique Orbec, président de l’UFH et entreprennent un tour de tarmac avant que Philippe prenne la parole pour accueillir Mr le Maire de Cholet, Gilles Bourdouleix et laisse ensuite l’équipage du Tigre se présenter.
C’est l’heure des discours et remises de prix : Philippe commence et présente Patrick Beyeklian, le fondateur et chef pilote de l’Héliclub de l’Ain à qui il remet, le trophée « Rêve de Pales », créé pour l’occasion par l’Héliclub de l’Ouest. Il lui offre également une montre Bell & Ross fournit par son fabricant-sponsor, avant que le lauréat ne prenne le micro pour des remerciements et félicitations.
Puis c’est Thierry Basset qui prend la parole pour introduire Dominique Orbec, président de l’UFH. Ce dernier, lui aussi, entreprend de dresser le portrait d’une personnalité méritante du monde de l’Hélico, côté institutionnel cette fois, pour lui remettre le trophée « La Pale d’Or » : Il s’agit du regretté Général Daniel Leimbacher, ancien pilote et Commandant des Forces Aériennes de la Gendarmerie de 2009 à 2016 qui nous a brutalement quitté un an plus tard à l’âge de 63 ans. Maître d’œuvre reconnu du remplacement des Alouette III par l’EC145 début des années 2000, il était très apprécié pour ses qualités humaines et son sens de l’engagement. Philippe lui offre également une montre Bell & Ross.
Mr le Maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, clôture les discours en annonçant sa volonté déterminée de voir l’événement réédité en 2020 avec cette fois des démonstrations ouvertes au public dans le cadre d’un grand meeting.
L’après-midi, il y a huit démonstrations au programme : Elles sont similaires à celles de la veille hormis le Bell 505 et le R44 bleu qui ont dû repartir. La sono est arrivée et je peux commenter plus facilement le spectacle. C’est le Volta qui commence, suivi de l’EALAT, du Caïman, du Cabri Air Technology, du Tigre, de Airtelis, de la Super Puma Display Team et de la patrouille Tango Bleu. Le temps s’est sérieusement assombri et des départs s’intercalent entre les présentations. Le Tigre et le Caïman seront les derniers à partir sous un ciel noir juste avant la pluie. L’ensemble s’est parfaitement bien déroulé et a eu un très grand succès.
La seconde édition de L’Hélico a franchi un cap marquant avec les démonstrations et a été extrêmement appréciée par les participants. La 3ème édition été déjà dans toutes les discussions avec un vrai meeting au programme.
L’HÉLICO 2016
Les 4 et 5 juin 2016 à Cholet, l’Héliclub de L’Ouest a réussi son pari de reprendre le flambeau des rassemblements privés d’hélicoptères de Bourg-en-Bresse organisés par l’Héliclub de l’Ain en 2013 et 2014
L’association a été spécialement créée pour l’occasion par Philippe Antoine, propriétaire d’un des premiers R66 de France qui avait animé les deux éditions bressanes en faisant gentiment essayer son appareil. Philippe s’est adjoint l’aide de trois amis passionnés : Valéry Soulard, pilote instructeur et fondateur de la structure local Hélicopt’Air en tant que trésorier, Michel Gaignard, passionné de tous les engins volants en tant que secrétaire général et Bruno Beillouet.
Le quatuor n’a pas ménagé sa peine pour mettre en place une organisation et une logistique de qualité et surtout pour doter l’évènement d’une attractivité inédite : Afin de faire venir des équipages de tout l’hexagone, les quatre compères ont proposé une soirée en condition VIP au célèbre parc du Puy du Fou situé à quelques kilomètres.
L’Héliclub de l’Ain a été le premier à répondre présent et est venu en force à treize appareils dès le vendredi après-midi. Les arrivées en patrouilles de deux à trois appareils ont été remarquées par les quelques curieux présents. Malgré une météo qui commençait à se dégrader, les passionnés bressans sont venus avec un AS350Ba, un R66, sept R44 et quatre R22, rien que ça !
Le samedi était dédié aux arrivées des quatre coins de l’hexagone et même de l’étranger puisqu’étaient attendus un équipage de Belgique et un autre d’Angleterre. La météo a joué les trouble-fêtes avec un plafond nuageux très bas sur les trois quarts de la France et même trop bas sur tout le nord du pays, y compris la région parisienne. Même si certains pilotes expérimentés ont réussi à passer, cela a quand même dissuadé près d’une quinzaine de machines de rejoindre l’aérodrome du Pontreau réservé pour l’occasion. De 62 hélicos prévus, on en a donc compté « que » 47, ce qui est déjà une belle réussite néanmoins.
Le repas du midi était assuré dans un hangar du terrain, spécialement aménagé pour l’occasion sous forme de buffet fourni par le restaurant de l’aérodrome La Vague Gourmande
Les arrivées des hélicoptères ont été à elles toutes seules déjà un beau spectacle. L’appareil qui a volé la vedette les deux jours le mérite, puisqu’il s’agit du plus gros hélicoptère et du seul biturbine présent : le Dauphin AS365N F-GRRC bien connu sur la Côte d’Azur et dans les Alpes. C’est lui de plus qui a fait le plus long vol puisqu’il a fait le déplacement depuis Cannes où il était exploité par la société Let’s Fly Hélicopter & Jet.
On a également pu profiter du sifflement caractéristique des turbines de quatre Alouette 2 dont celles de Michel Anglade et Pascal Petitgenet, de deux autres R66, de deux H120, d’un Bell 206, d’un rare Bell 407, de deux AS350 et d’une magnifique Gazelle britannique, la N901B. Côté pistons, un Cabri G2, deux R22 et plus de dix R44 autres que ceux de Bourg-en-Bresse ont complété le tarmac.
La soirée au Puy du Fou a eu un énorme succès. Elle a commencé avec un rassemblement dans la galerie du Grand Caroussel avec les discours de Laurent Albert, directeur du Parc et de Philippe Antoine. S’en est suivi tirages au sort de casquettes et d’une belle montre Bell & Ross et remise d’une paire de lunettes BlackShadow à chaque commandant de bord.
Tout le monde a ensuite rejoint le restaurant tout proche pour un dîner bien sympathique et animé. A 22h30, direction les gradins de la Cinéscénie avec ses 1200 figurants. Le spectacle fut à couper le souffle pendant deux heures et a ravi unanimement le public.
Le dimanche matin, les 150 participants se sont retrouvés sur l’aérodrome pour échanger et profiter de l’intervention du célèbre journaliste et commentateur Bernard Chabbert venu spécialement pour l’occasion. Philippe Antoine a ensuite repris le micro puis accueilli le maire de Cholet, Monsieur Gilles Bourdouleix, invité à visiter le tarmac. Monsieur le Maire a fait une intervention remarquée en offrant à chaque participant un petit mouchoir en tissu rouge, symbole de la ville.
Après un déjeuner-buffet convivial, les départs ont commencé ont également assurer le spectacle. Certains sont partis volontairement en patrouille, d’autres ont fait des passages bas dûment autorisés comme le Dauphin ou le Cabri, des stationnaires ou des translations pour saluer le public.
A l’issue de cet excellent week-end, les remerciements très nombreux ont été suivis très vite de demandes de réédition !
Patrick GISLE